Contrairement à ce qui est souvent prétendu les abeilles domestiques ne sont pas les principaux pollinisateurs du monde végétal*.
Les autres insectes sociaux et non sociaux (Abeilles solitaires, syrphes, mouches, papillons etc) assument une part très importante et souvent spécialisée qu’il ne faut pas négliger.
Acheter dans le commerce ou reprendre les modèles de nichoirs, certes très beaux, mais relativement peu efficaces, n’est pas la meilleur solution.

Après de nombreuses années d’expériences je vous déconseille les briques alvéolaires, les bois percés de trous, et autres compositions aléatoires pour opter pour de simples fagots de tiges sèches, de 20 cm de long, de renouée du Japon (Fallopia japonica), de roseaux à quenouilles (Arundo donax) elles aussi partout disponibles en milieu humide, et de cannes de bambou assemblées par de la grosse ficelle et abritées sous un débord de toit ou une vieille tuile (voir photo ci-après).

Le taux de remplissage de ces logements est minimum le double des habituels hôtels à insectes commercialisés !

 

Nichoirs

Les bambous abritant quasiment exclusivement les bombus (bourdons) et les xylocopes (abeille charpentière),
Les renouée du Japon, abritant les adorables osmies et pemphredons,
Les roseaux à quenouilles, abritant exclusivement les pemphredons.

Les logements les plus appréciés étant de loin des tiges de renouée du Japon***

Vous apprécierez avec le temps les très élégants mais discrets pemphredons, gros consommateur de pucerons et autres parasites de vos jardins

Source : “Les insectes pollinisateurs” édité par l’OPIE chez Delachaux et Niestlé

Voir l’excellente revue “Fruits et Abeilles”, n°3 de mars 2013 page 92

Merci Nicole & Lucien pour l’idée.